mercredi 25 novembre 2015

L'étude des vers et des strophes

a) La mesure des vers
Pour mesurer un vers, il faut compter les syllabes prononcés (ou mètre) :
Exemple : C'était l'heure tranquille où les lions vont boire. (Victor Hugo)
               c'é / tait / l'heu / re / tran / qui / lle où / les / li / ons / vont / boire

Cependant, il faut tenir compte de trois particularités :
1) la règle du e muet,
2) la synérèse,
3) la diérèse.

La règle du — e — muet
À l’intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un « e » muet si la syllabe suivante commence par une consonne. On ne la compte pas si la syllabe suivante commence par une voyelle.
À la fin d'un vers, on ne compte jamais le « -e » muet.
Exemple : Il tire, traîne, geint, tire encore et s'arrête. (Victor Hugo)
— Les -e- de « tire », « traîne » sont comptés
— Les -e- de « tire encore » et de « arrête » ne sont pas comptés

La diérèse
Deux sons habituellement prononcés groupés doivent parfois se prononcer séparément, en deux syllabes : c'est la diérèse qui, en ralentissant la prononciation du mot, l'adoucit.
Exemple : million   | mi | lli | on,          nation  | na | tion |

La synérèse
Deux sons habituellement prononcés séparément doivent parfois se prononcer en une syllabe : c'est la synérèse, qui abrège le mot, le durcit.
Exemple : lion   | lion |

-------------------------------------------------------------------------------------------

La comparaison en poésie
La comparaison rapproche deux réalités à partir d'une caractéristique commune: le comparé, ce dont il est question, et le comparant, ce dont on rapproche le comparé. Elle est une image explicite, marquée par un mot précis indiquant la comparaison.
Exemple : J'aime la lune, ardente et rouge comme l'or. (Victor Hugo)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire