Pour mesurer un vers, il faut compter les syllabes prononcés (ou mètre) :
Exemple : C'était l'heure tranquille où les lions vont boire. (Victor Hugo)
c'é / tait / l'heu / re / tran / qui / lle où / les / li / ons / vont / boire
Cependant, il faut tenir compte de trois particularités :
1) la règle du e muet,
2) la synérèse,
3) la diérèse.
La règle du — e — muet
À l’intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un « e » muet si la syllabe suivante commence par une consonne. On ne la compte pas si la syllabe suivante commence par une voyelle.
À la fin d'un vers, on ne compte jamais le « -e » muet.
Exemple : Il tire, traîne, geint, tire encore et s'arrête. (Victor Hugo)
— Les -e- de « tire », « traîne » sont comptés
— Les -e- de « tire encore » et de « arrête » ne sont pas comptés
La diérèse
Deux sons habituellement prononcés groupés doivent parfois se prononcer séparément, en deux syllabes : c'est la diérèse qui, en ralentissant la prononciation du mot, l'adoucit.
Exemple : million → | mi | lli | on, nation → | na | tion |
La synérèse
Deux sons habituellement prononcés séparément doivent parfois se prononcer en une syllabe : c'est la synérèse, qui abrège le mot, le durcit.
Exemple : lion → | lion |
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La comparaison rapproche deux réalités à partir d'une caractéristique commune: le comparé, ce dont il est question, et le comparant, ce dont on rapproche le comparé. Elle est une image explicite, marquée par un mot précis indiquant la comparaison.
Exemple : J'aime la lune, ardente et rouge comme l'or. (Victor Hugo)
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